Bénéficier d’une assurance offre de nombreux avantages. En cas de vol, la caution s’avère utile. Toutefois, pour tirer profit de celle-ci, il faut connaître ses valeurs et les démarches à entreprendre sur le champ.
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Une assurance à laquelle il est recommandé de se souscrire
Seulement en France, près de 200 000 déclarations de vol de voitures sont notifiées, l’année. C’est un chiffre tristement élevé. Tous les types de véhicules sont la cible de cette infraction, même si bien sûr les automobiles luxueuses sont plus touchées par le phénomène. Il convient alors de se souscrire à une assurance auto, garantissant contre le vol. Celle-ci indemnisera la victime, mais couvrira aussi les dommages subis par le véhicule après une tentative d’appropriation. Si, par exemple, le système d’alarme, la serrure ou le pare-brise est abîmé, la compagnie d’assurance aidera pour la réparation des dégâts. D’autres situations peuvent aussi être prises en compte. Entre autres, le détournement de voiture par abus de confiance ou ruse, ou encore après une agression.
Les limites de la caution
Si la couverture peut assurer d’importants dégâts, ce n’est pas le cas des accessoires du véhicule ni des objets qui s’y trouvaient au moment des faits. Du moins, afin d’être indemnisé pour ceux-ci, il faudra signer pour des extensions de garanties. En fonction des compagnies, la carte grise, les frais de remorquage ou encore de location peuvent être remboursés. Par ailleurs, avant d’accepter une entente de caution avec un client, l’assureur peut formuler des exigences particulières. Les plus recommandées sont l’installation d’un système d’alarme ou d’une mesure antidémarrage, ou encore l’injonction d’un stationnement en lieu suffisamment protégé. Au-delà de ces normes, l’entreprise peut réclamer un comportement prudent de l’assuré. Il sera, par exemple, demandé de ne pas laisser des objets de valeurs sans surveillance dans la voiture. Si les requêtes de l’assurance ne sont pas dûment respectées, l’indemnisation peut être réduite, voire annulée.
Les réflexes à avoir en cal de vol
Si vous êtes victime d’un vol, ne perdez pas une minute ! Quelques démarches sont à entamer au plus vite. Aussi, les deux principaux acteurs à prévenir sur le champ sont la police et l’assureur. Il faut déposer une plainte à la gendarmerie ou au commissariat, rapidement. L’attestation qui vous sera alors remise vous permettra de prouver, auprès de la compagnie d’assurance, que votre véhicule a bel et bien été volé. Cet avertissement, auprès des forces de l’ordre, doit être fait au plus tard 2 jours après les faits, sous peine de ne pas être remboursé. Le mieux est de se déplacer en agence, mais il est aussi possible de contacter son assureur par appel ou email. Vous devez alors compléter un dossier de demande d’indemnisation. Des papiers seront demandés en annexe, comme le dernier contrôle technique ou encore la facture d’achat du véhicule. Les conditions d’indemnisation varient en fonction du contrat signé entre les deux parties et d’un autre paramètre : si la voiture a été retrouvée avant ou après 30 jours. Chaque compagnie propose sa formule. Il est donc important d’en lire toutes les lignes, avant signature.